C’est mieux que le Naadam !

Dimanche 26 juin
Nous nous préparons à quitter Oulan-Bator en pensant que le dimanche la circulation serait plus calme. C’est loupé ! Notre seul regret est de ne pas avoir assisté à une course de chevaux durant les fêtes du Nadam. Et bien nous sommes entendus… dans une immense prairie des chevaux et des cavaliers de tout âge se préparent pour une grande course.
Curiosité et intérêt partagés. Nous sommes ravis d’assister à cette course, mais auparavant, visite de Woki par les plus anciens qui ne vont pas courir. Les chevaux tournent autour d’un « manège pour s’échauffer. Nous sommes surpris par l’âge de certains cavaliers et cavalières.

Nous avons le droit à quelques démonstrations hors course de leur agilité. Le cavalier qui nous fait ce show n’est plus tout jeune. J’ai juste un peu de mal à lui expliqué que je ne sais (toujours) pas monter à cheval…
Les chevaux partent au loin, ne les voyons plus. Seule la poussière qu’ils font nous indiquent que la course vient de commencer. Les chevaux sont arrivés très vite sur nous. Puis les cavaliers les font marcher et leur enlèvent la sueur avec de petites planchettes en bois. Ils sont assez rudes, mais très respectueux de leurs chevaux. Ils en prennent grand soin.

Il est 18h30, la course est finie, chacun reprend sa monture, pour repartir. Nous avons souvent vu sur la route, hors des grandes villes, des Mongols sur des motos avec toute la famille, entre 3 et 4 personnes, souvent le père, la mère et deux enfants. Voilà un après-midi de rêve, nous sommes comblés. Reste plus qu’à voir le montage d’une yourte … Mais là c’est impossible, ce n’est pas la saison, les nomades viennent de s’installer pour un bon moment.

Derniers regards sur la Mongolie

Dimanche 26 juin (suite)
Les paysages de cette partie de la Mongolie sont pour nous les plus beaux, et nous sommes satisfaits de reprendre cette même route qu’à l’aller.
Halte sur la route, où nous rencontrons deux frères qui aménagent une maison, qui servira (peut-être) de relais avec restaurant et hébergement. Ils auront l’électricité dans une à deux semaines. En attendant, ils stockent la nourriture dans des puits qu’ils creusent à même le sol. Patrick a le droit au dépeçage du mouton.

Après le course de chevaux et les beaux paysages, nous avançons jusqu’à Bayangol. Nous demandons la permission de nous installer pour la nuit sur un parking, c’est celui de la mairie. Monsieur le Maire, en personne, et un inspecteur nous reçoivent. Nous partageons un peu de calvados que nous avions emporté pour le voyage. L’inspecteur l’apprécie et l’avale à « la Russe » comme de la vodka, par contre le maire trouve cela très fort.
Lundi 27 juin
Arrivé à Darhan, nous partons pour le marché et ne sommes pas déçus ! Il fait 31°C. Les stands des vendeurs sont des containers. Il n’y pas de fruits et très peu de légumes. On trouve seulement des carottes, des oignons et des pommes de terre. Par contre il y a un petit marché couvert avec de la viande de mouton. De l’autre côté, ce sont les abats, les têtes de moutons, les intestins.. non vidés. Incommodés par l’odeur nous ne faisons pas photos, trop pressés de sortir prendre l’air !

Dehors, il fait toujours aussi chaud. Les vendeurs de peaux de moutons sont entourés de mouches. Les farines ou semoule, sont vendus dans des grands sacs ou au détail au poids. Nous cherchons un coin à l’ombre pour déjeuner et reprenons le chemin qui va nous mener vers la frontière. Le temps est orageux et nous arrivons à Sükhbaatar sous une pluie torrentielle et des éclairs impressionnants.

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