Premiers tours de roues en Turquie pour Kipi
On est à une quarantaine de km de la frontière Turque. Pas de contrôle côté grec, contrôles passeport et coffres arrières côté turc. En 1 heure nous sommes passés de la Grèce à la Turquie. Assez rapide. Change et carte SIM Vodaphone, un petit en-cas et nous repartons vers Istanbul, mais on ne s’y attardera pas, on connait bien cette ville (voir notre reportage). De plus,on a su par un ami qui était à Istanbul il y a quelques jours, les tarifs pratiqués : 50 euros pour visiter Sainte Sophie et 45 euros pour aller à Topkapi. Je vous laisse réfléchir…..
On emprunte le nouveau pont d’Istanbul, que la Turquie a inauguré le 18 mars 2022. C’est le plus long pont suspendu du monde, au-dessus du détroit des Dardanelles, frontière naturelle entre l’Europe et l’Asie. Cet ouvrage bat le précédent détenteur de ce record, le pont du détroit d’Akashi, situé au Japon.
Arrêt à Ipsala pour trouver un badge HGS. Kézako ? La plupart des autoroutes et ponts dans la partie l’Ouest de la Turquie sont payants. Le badge indispensable à avoir est le badge électronique HGS que l’on peut se procurer dans les bureaux des PTT. Ce que l’on fait au bureau de poste d’Ipsala, repéré avant notre départ par un Waypoint. On l’a chargé avec 1000 livres Turques soit environ 28 euros. Il est collé sur le pare-brise. C’est indispensable car la plupart du temps, il n’y a personne dans les cabines de péages. On pourra ensuit le recharger dans les stations services des autoroutes. Un grand merci à Nicolas pour toutes ces infos avant notre départ.
On a pu éviter les trombes d’eau à Ipsala, mais les trottoirs sont bien trempés et l’eau dégouline dans la rue. C’est une ville un peu encombrée, à la Turque, comme on les aimes.
Bolu
Sur les conseils du routier Grec, on fait une halte à Bolu. On ne va pas le regretter! On gare Kipi près près du grand Bazar.Le gardien nous explique qu’on peut même y passer la nuit. Super, on pourra ainsi flâner assez tard et même y dîner. C’est une grande ville, animée, jeune, très propre, on s’y sent en sécurité. Un très beau quartier piétonnier, avec de nombreux cafés et restaurants, des boutiques qui ferment très tard (2h00), un centre avec fontaine, jets d’eau, un espace pour les vélos et skate ….
Bref, une ville où l’on ne s’ennuie pas. On s’arrête au restaurant Oklava, qui est une adresse incontournable des gourmands, avec une cuisine turque traditionnelle.
Tuz Golü et Aksaray
On a marché sur le Tuz Golü ! Ce lac salé est le second plus grand lac de Turquie. Il est très peu profond (1 à 2 mètres seulement), a une superficie de 1 600 km2 la majeure partie de l’année. Il mesure normalement 80 km de long et 50 km de large et se trouve à 905 m au-dessus du niveau de la mer. Il faut s’éloigner de la foule, car il y a encore beaucoup de touristes. Mais on profite du soleil et d’une bonne marche à pied.
Par contre, depuis 2 jours un message au tableau de bord, indique un niveau d’huile trop important. Arrêt chez Mercedes Aksaray pour un diagnostic et pour retirer un peu d’huile, et comme il n’y a pas de jauge il va falloir qu’ils démontent la plaque de protection pour vidanger un peu d’huile par le bas. Il est presque midi, et pour vidanger il faut que le moteur refroidisse. Alors nous sommes invités à déjeuner à la cantine de Mercedes, avec les mécanos. Une super expérience. Puis réparation pendant une pause « café turc » pour nous. Et on repart sans débourser la moindre Livre turque. Un grand merci à toute l’équipe. On va voir la possibilité, au retour en France, d’installer une jauge manuelle.
Magnifique Cappadoce
la Cappadoce toujours aussi spectaculaire avec ses couleurs changeantes au cours de la journée. Nous étions venus ici il y a environ 25 ans (voir notre reportage). Ce sont les éruptions de trois volcans (Erciyes, Hasan et Göllü) il y a des milliers d’années qui ont commencé à façonner ce paysage, laissant derrière eux une roche particulière, le tuf volcanique, roche tendre et friable. Encore une rencontre inespérée avec un papy cultivateur qui nous a offert une poignée de tomates cerises. Quel beau cadeau quand on voit la difficulté de faire pousser les légumes ici
Tous les matins entre 40 et 50 montgolfières dans le ciel de Cappadoce, et nous sommes hors saison. Chacune transportant 20 à 35 personnes (soit une moyenne de 1 000 passagers quotidiens). Un sacré business et une manne d’argent énorme au point que le symbole de la Cappadoce ne sont plus les célèbres Cheminées de Fées mais ces ballons, qu’on trouve à l’entrée des villes, en gadgets souvenirs….
En Turquie, le paysage est le même, mais tout a bien changé, j’ai l’impression que l’on prend un peu trop le touriste pour un porte monnaie sur pattes. Ils pratiquent des tarifs de malade. Pour visiter en Cappadoce le musée de plein air de Goreme, (assez en mauvais état ) ils demandent 20 euros carrément marqué sur l’entrée mais tu dois payer en livres Turques. Avec la livre Turque qui baisse, ils gagnent toujours plus. Au bivouac, ce soir, nous avons un petit visiteur. Nous partageons notre repas avec lui.
En parlant de repas, ce midi repas turc : pain soufflé et yogourt. sans oublier le traditionnel café turc, qui nous apprend l’art de la patience. Et pour faire local… déjeuner dans un restaurant japonais à Urgup mais avec du vin de Cappadoce quand même. Nous voilà repus, nous pouvons poursuivre notre voyage vers la mer noire …