Vendredi 1er juillet
Puisque nous sommes là, et bien garés avec les autres voitures, autant profité de la commémoration de la réunification Russie-Buryatie. La grande place Lénine est gardée par de nombreux policiers et la foule commence à s’agglutiner le long des rubans de sécurité.
La Maison de l’amitié du peuple vient d’ouvrir à Ulan-Ude, capitale de la République de Bouriatie, en Sibérie, pour le 350e anniversaire de la décision volontaire de la république de faire partie de l’Etat russe. Le nouveau centre abritera 24 communautés ethniques, y compris les Bouriates, polonaise, juive et arménienne.
Grâce à la diplomatie de Patrick et la gentillesse d’un policier nous voilà de l’autre côté, celui des officiels, à l’intérieur même du spectacle. Une grande chance et nous allons vraiment en profiter. Nous approchons les troupes de danseurs qui viennent de différentes régions de Russie et lions facilement contact.
Les Buryates ressemblent plus au peuple Mongol qu’au Russe. Beaucoup viennent de villages autour du lac Baïkal. La cérémonie d’ouverture commence à 10h00, discours, remerciements, puis des danses et des chants…
Le président de la Bouriatie, Viatcheslav Nagovitsyn, a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que la Bouriatie, qui abrite plus de 100 groupes ethniques, est un territoire de l’Accord inter-ethnique et inter-confessionnelles.
Les danseuses se prêtent facilement au jeu des photos et quand Patrick leur demande de montrer leurs chaussures elles le font volontiers dans de grands éclats de rire. C’est pas courant de photographier une partie de ces costumes. Les plus jeunes parlent un peu anglais et entre deux répétitions derrière la scène principale nous avons droit à de grandes conversations.
La Bouriatie va obtenir 13 milliards de roubles du gouvernement fédéral avant 2014 dans le cadre des programmes pour améliorer l’infrastructure, encourager l’exploitation minière, d’améliorer l’agriculture et de développer le tourisme international autour de son lac Baïkal fabuleux. La moitié de l’argent viendra avant la fin de cette année.
Nous ne voyons pas le temps passé. Il est 13h00 quand nous quittons la place avec le dernier groupe de danseurs. Nous hésitons entre aller immédiatement prendre une petite bière ou retourner au Toyota déposer la caméra… Il y a des jours où des petites voies doivent guider nos pas… Nous retournons vers le Toyota.
Surprise !! Il ne reste plus dans le parking que Woki et sa voisine, une voiture blanche. Une autre, la grise, est en train d’être enlevée pour être emmenée à la fourrière. Il était temps que l’on arrive, le policier s’apprêtait à mettre des sangles autour de Woki. Un autre camion fourrière est déjà là. Nous n’avons jamais fait aussi vite pour partir, soulagés de récupérer notre véhicule sans trop de problème. Cette fois-ci c’est décidé, direction le lac Baïkal, par la route classique qui est très correcte. Nous avons suffisamment et surtout bien profité de la fête.