Dimanche 11 décembre. Nous allons quitter la Mauritanie. Pays plein de contrastes, avec un potentiel immense pour accueillir les touristes, les mauritaniens ayant le sens de l’hospitalité, les paysages étant fabuleux mais les infrastructures n’existent pratiquement plus et la gestion des déchets une calamité pour ce beau pays.
Notre dernière soirée dans notre camp de base, le Terjit, avec toute l’équipe. Un grand merci à eux pour leur gentillesse. Un grand merci aussi à Elhajd, le patron du Terjit, ainsi qu’à sa famille. Il nous a accueilli comme un ami de longue date l’aurait fait, nous a invité chez lui pour partager le Tieboudiene-riz-au-poisson-sénégalais. (voir la recette su mon site Saveur Lointaine)
Il nous a fait découvrir Nouakchott, ses traditions, son mussée et l’évolution de la monnaie : collier – plume d’autruche (époque Espagnole) – troc de sel – troc de tissu (après guerre) – franc français (1948) – Franc CFA puis la monnaie mauritanienne (Ouguiya) . Elhajd nous a accueilli dans sa palmeraie à Atar, nous a donné envie tout simplement d’en savoir plus sur la Mauritanie.

Mais avant de repartir, il nous faut traverser Nouakchott. Toujours aussi anarchique, et pour nous très difficile. Depuis que nous voyageons, cette ville tient la première place sur le podium du « grand n’importe quoi ».
Un arrêt à mi-chemin, à la Gare du Nord, ce complexe café-restaurant qui accueillait autrefois les voyageurs a un peu perdu de son faste d’antan.

l’Iron train

Du minerai de fer a été trouvé dans les années 1935, à Zouerate. Mais l’exploitation est abandonnée devant des coûts d’exploitation trop importants. En 1960, à l’indépendance de la Mauritanie, de nouveaux investissements ont permis l’extraction du minerai. La construction d’une voie ferrée (la seule en Mauritanie) entre Zouerate et Nouadhibou, sur plus de 700 Km, permet l’acheminement du fer. Cette ligne est exploitée par une société publique, la Société nationale industrielle et minière (SNIM).

On a la chance de croiser ce train et ses wagons de minerai. Les trains, dont la longueur peut atteindre 2,5 km, sont constitués de 3 ou 4 locomotives diesel-électrique General Motors de 3 300 CV, de 200 à 210 wagons-trémies pour le minerai de fer.
À certains trains sont attelés des voitures à voyageurs ainsi que des wagons plats pour le transport des automobiles. Mais il est aussi possible de monter à bord gratuitement …. mais dans les wagons de minerai, vides ou pleins.
Pour assurer la sécurité du trafic sur la voie unique, neuf évitements répartis le long de la voie, permettent le croisement des trains vides avec les trains chargés, soit les six trains quotidiens (3 vides et 3 chargés).

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