C’est la deuxième édition du SVA sur Mer. Le Salon-Véhicule-Aventure se tient, comme l’année précédente sur la Prairie du Casino de Fouras-les-Bains (17), en face du Fort Boyard.
Mais pour nous, Wokipi, c’est notre première participation. Avant de nous rendre au SVA, le temps du Week-end des 31 mai et 1er-2 juin, nous profitons de découvrir un peu mieux cette région et sa gastronomie, à retrouver à la fin de ce reportage.
Le SVA sur Mer
Situé entre la plage sud et la plage nord, un immense terrain accueille le SVA sur Mer. Nous arrivons le jeudi après-midi, comme les autres voyageurs-conférenciers et les professionnels. Mais nous faisons surtout une entrée assez remarquée. Le terrain est par endroit assez humide, suffisamment pour que Kipi se plante. Patrick essaye d’enclencher les 4 roues motrices, mais rien n’y fait. L’électronique refuse cet enclenchent. Même avec les plaques nous restons sur place. Et c’est remorqué par un Toyota que nous rejoignons notre emplacement, près Jacques (la Tortue de Félix) . On sera bon pour payer l’apéro aux copains !
On profite de la fin de journée et avant que le salon n’ouvre ces portes demain matin, nous partons avec Marina et Tonio (Cap Lusitanie) déguster des huitres dans une paillots d’ostréiculteurs.
Un vendredi un peu calme, parfait pour une mise en place. Les visiteurs qui viennent nous voir au pied de Kipi, notre Sprinter, sont curieux et intéressés. Nous leur expliquons la photographie aérienne par cerfs-volants en leur présentant le matériel utilisé. Plus de monde dès le Week-End.
Sous le Chapiteau de l’Aventure, les voyageurs-conférenciers se succèdent. Les thèmes abordés sont différents et complémentaires. On y retrouve l’aventure de Cocotte, la fidèle 2VC des Frères Hohler, « Préparation d’un grand voyage » par Marie-Françoise et Jean-Michel, Jacques présentent plusieurs voyages dont la Mauritanie, ue conférence sur le Handicap et le Voyage, et plein d’autres encore dont les nôtres : »L’alimentation en voyage » et « 7 mois en Asie centrale ». Pour nous remettre de nos efforts, un break apéro au stand de nos amis Tonio et Marina, et leurs amis.
Du côté des exposants professionnels, pas mal de diversité. Des tentes de toit aux aménagements, des accessoires aux stages de conduite tout terrain. Sans oublier l’espace handi-voyageurs avec l’association GrHandiOse. Il y a aussi quelques gros camions et une belle collection de pick-up américains prêts à prendre la route pour les futurs acquéreurs.
Ce salon n’en est qu’à sa deuxième édition, il luit faut encore un peu de temps pour prendre racine et devenir aussi important que son ainé de Corcoué, le SVA Original. Mais le terrain s’y prête, le Conseil Municipal et le dynamisme de ses équipes, le dévouement des bénévoles du SVA et la fidélité des exposants et des voyageurs-conférenciers, sont des atouts indéniables pour une prochaine et très belle édition 2025. Alors pensez dès maintenant à réserver vos places (en savoir plus sur SVA sur Mer 2025)
Et pour finir ce salon dans la bonne humeur, nous nous retrouvons en petit comité, le dimanche soir, au départ juste pour trinquer à notre santé et nos futurs voyages, et finalement l’amitié et la musique va nous emmener jusqu’au début de la nuit …………. Voir notre vidéo ci dessous :
La Charente Maritime
Premier bivouac à la pointe de l’aiguillon, réserve naturelle nationale de 40 hectares. On profite d’observer cette nature à perte de vue, avec un panorama somptueux.
Nous prenons notre temps pour rejoindre Marennes, berceau de l’ostréiculture française. Arrêt à Marsilly, vers la zone ostréicole du Port de la Pelle, pour une pause déjeuner très sympa, chez Jack et Isa, pour déguster les huitres de leur production. On a une vue exceptionnelle sur l’océan et sur de petites cabanes en bois. Jack et Isa on en d’ailleurs fait leur image de marque.
Ces petites cabanes, symbole de la région et reliées à la terre par un ponton, sont des « cabanes à carrelet ». On en voit tout le long du littoral et doivent leur nom au grand filet carré qui sert à pêcher. Cette pêche est pratiquée à marée montante, dans des eaux peu profondes. Un appât est posé au milieu du filet pour attirer des soles, des mulets, des boucs, des plies, des crabes, des crevettes et des anguilles. Le filet est descendu et remonté dans la mer par un système de treuil ou de palan.
De très nombreuses cabanes ont été détruites lors des tempêtes de 1999 (600 cabanes) puis de 2010. Certaines ont été reconstruites (450) d’autres ont conservé seulement leur ponton.
Les fondations des carrelets se trouvent immergées dans l’eau. C’est pourquoi « le terrain » appartient au domaine public maritime et les carrelets sont inscrits au patrimoine départemental. Ces petites cabanes de pêche se transmettent pour certaines de génération en génération. Toutefois, il est parfois possible d’acquérir un carrelet qui peut se négocier entre 30 et 35 000 euros. Mais c’est l’État (direction départementale des territoires et de la mer) qui choisit leur attribution en délivrant des autorisations d’exploitation aux futurs propriétaires.
Après cette parenthèse historique, on reprend la route vers Marennes et la « Cité de l’huitre » ou tout savoir sur l’ostréiculture. La petite route le long du chenal nous permet de rejoindre le port La Cayenne. On y fera un séjour gastronomique, d’abord à la cabane de dégustation Le Cayenne, puis à l’Eclade (Marennes) où l’on a réservé pour découvrir et déguster une éclade de moules. Patrick en rêvait depuis près de 30 ans éclade de moules est un plat typique de la Charente-Maritime.On comprend pourquoi il faut commander ce plat lors de la réservation : les moules sont dressées une par une, sur la pointe, en rosace, sur une planche en bois. Elles sont ensuite recouvertes d’une épaisse couche d’aiguilles de pin, auxquelles on met le feu. les moules cuisent ainsi à l’étouffée avec un petit goût de fumé. On les déguste avec les doigts et on comprend pourquoi on nous prête un grand tablier ! Un régal.
Avant de rejoindre le salon, nous avons traversé le marais de Brouage et la petite ville fortifiée du même nom. Super même si il pleut un peu. Nous reviendrons, c’est sûr !